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LE LOUP QUI VOULAIT DES AMIS

 

  Il était une fois un loup gentil qui adorait faire de la peinture. Hélas, il en mettait toujours trop sur le pinceau : la peinture dégoulinait par terre, le loup glissait dessus et tombait dans le pot, les fesses les premières

Les villageois étaient morts de rire et l’appelaient « Pot d’Peinture ». Pot d’Peinture était malheureux parce que tout le monde se moquait de lui. Il aurait bien voulu avoir un ami pour jouer.

 

Un jour, il rencontra un petit garçon. Il l’arrêta et lui demanda : «Veux-tu t’asseoir pour que je fasse ton portrait, s’il te plaît ? »

Mais le petit garçon hésita puis il eut un peu peur et il s’enfuit.

 

Le lendemain, le loup rencontra une petite fille dans la rue et lui demanda : « Bonjour petite fille ! Veux-tu que je fasse ton portrait ? »

La petite fille qui s’appelait Coralie, vit bien que le loup n’était pas féroce car il lui parlait gentiment.

Alors elle accepta de s’asseoir et le laissa faire son portrait.

Cette fois-ci, le loup ne mit pas trop de peinture sur le pinceau. La peinture ne dégoulina pas par terre, le loup ne glissa pas dessus, il ne tomba pas les fesses les premières dans le pot…et Coralie ne se moqua pas de lui.

Le loup s’appliquait pour bien dessiner la petite fille et le portrait était magnifique. Coralie fut émerveillée.

Comme elle aimait beaucoup la peinture du loup, elle lui demanda : « Est-ce que je peux être ton amie ?

- Oui ! » répondit Pot d’Peinture.

Alors Coralie alla montrer aux villageois, le tableau que le loup avait fait.

Les villageois dirent :

« Qu’il est beau ! Qui a fait ce portrait magnifique ?

- C’est le loup ! » répondit la petite fille.
Mais les villageois ne crurent pas Coralie. Ils voulaient la preuve que le loup était bien un artiste.

 

Ils allèrent donc chez Pot d’Peinture et lui demandèrent : « S’il te plaît, peux-tu faire le portrait de Jérôme Galipette , notre maire ? »

Le loup pensa : « Si j’accepte de faire ce portrait, peut-être les villageois deviendront-ils mes amis ? »

Alors, il prit une toile, la posa sur son chevalet. Il prit aussi une palette, un pinceau, des pots de peinture et demanda à Jérôme Galipette de s’asseoir, de ne plus bouger et de faire un grand sourire.

Puis il commença à peindre..
Les villageois le regardaient avec un grand étonnement.
Ils se rendaient bien compte que Pot d’Peinture était un grand artiste.

« Regardez comme mon portrait est beau ! » s’exclama Jérôme Galipette.

 

Depuis ce jour, Pot d’Peinture a beaucoup d’amis ? Les villageois viennent chaque mercredi pour qu’il fasse leur portrait.
Et pour le remercier, ils l’invitent tous les dimanches à venir manger un bon rôti.

 

FIN

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